vendredi 7 septembre 2012

retour réflexif sur la phase 4 de la MISA: dossier des matériels pédagogiques


La phase 4 de la MISA m’a semblé, dans l’ensemble, la plus compliquée de toutes les phases complétées jusqu’à présent. Il s’agissait de produire les ÉD suivants :
410      Contenu des instruments
 420     Propriétés des instruments et des guides
 430     Liste des matériels
 432     Modèles des matériels
La première partie de la phase 4, consistant à répartir les connaissances entre les instruments et à identifier les propriétés des instruments et des guides m’a semblé simple bien que très longue. Il m’a semblé y avoir beaucoup de redondance entre les tableaux et je pense que, dans le cas du projet de cours d’Orientation , cette partie aurait pu être simplifiée.
Ayant déjà enseigné le cours, j’avais une bonne idée de la répartition des connaissances entre les unités d’apprentissage.  J’avais aussi une bonne idée des instruments et des guides que je prévoyais utiliser. Une partie de ce matériel étant déjà disponible et médiatisée, il était donc simple, à partir des éléments d’information déjà disponibles de compléter la liste et de déterminer les propriétés des instruments et des guides.
La liste des matériels pédagogiques a été élaborée en regroupant les instruments par catégories. D’une part j’ai considéré qu’en fonction du type de support médiatique, le site du cours et le wiki constituaient deux matériels distincts. Ensuite j’ai regroupés les deux principaux guides du cours dans un matériel (La démarche d’apprentissage) puis les instruments par thèmes correspondant aux UA: l’ÉMAC, le programme de publicité etc.
J’ai trouvé cette démarche complexe et j’ai révisé mes regroupements à plusieurs reprises. Je ne suis encore pas convaincue de la cohérence des regroupements.
Par ailleurs, j’ai beaucoup hésité et j’ai produit de nombreuses versions du modèle des matériels ne sachant pas jusqu’à quel niveau de détail aller. Une autre difficulté provenait du fait que le cours sur eCité est conçu à partir d’un modèle (template) et qu’il n’y a pratiquement aucun travail de création à effectuer. J’ignorais donc si je devais, dans le modèle des matériels, présenter uniquement le matériel à créer ou l’ensemble des éléments apparaissant sur le site du cours, qu’il s’agisse d’éléments à programmer ou auto générés par le système. La complexité du modèle m’a, de plus, obligée à créer plusieurs sous-modèles même si chaque sous-modèle ne correspond pas nécessairement à une page-écran. Il faut dire que n’ayant jamais conçu de site web, la réalisation dans MotPlus du modèle des matériels m’a demandé beaucoup de réflexion.
Par la suite, je me suis longuement questionnée sur les pages à présenter dans les story-boards, l’utilisation du SGA D2L et d’un wiki limitant les activités de conception à leur plus simple expression. En effet, dans l’impossibilité d’avoir recours à du personnel spécialisé, j’utilise des gabarits et des modèles déjà existants afin de simplifier le travail. J’ai donc choisi de présenter la page d’accueil du site web, bien que cette page soit pratiquement auto-générée à partir des informations entrées dans les autres pages. Puis j’ai choisi de présenter une page-écran secondaire du site web correspondant à la table des matières comportant les hyperliens vers les matériels ainsi que la page d’accueil du wiki pour ajouter un peu de variété. J’ai trouvé ces exercices un peu inutiles dans le cas du présent projet puisqu’il s’agit, en quelque sorte, d’un projet de « e-lerning » rapide comportant très peu de fichiers à intégrer et composé en majeure partie d’information entrée directement dans des gabarits.
Malgré la simplicité de réalisation des scénarios maquettes, les activités de conception ont constitué pour moi la partie la plus complexe du projet. Mon incompétence en matière de création web m’a handicapée dans cette partie du travail alors que mon expérience en pédagogie et mon expertise au niveau du contenu m’avaient avantagée jusqu’à présent, surtout pour les activités se situant dans l’axe pédagogique.
Si j’avais dû concevoir un SA dans un domaine dans lequel je n’ai aucune expertise et sans la possibilité d’utiliser gabarits et modèles, je pense que j’aurais eu beaucoup de difficultés. Cette première expérience simplifiée m’a permis de me familiariser progressivement avec les techniques, sans me sentir dépassée.
Encore une fois, l’utilisation de la MISA s’est traduite, dans le cadre de cette phase par une rigueur bien plus grande dans l’élaboration du SA. L’articulation des ÉD permet de s’assurer de ne rien négliger quand à la conception des matériels. Sinon on courre le risque, lors de la conception médiatique du matériel, d’avoir à faire bien des itérations pour modifier les ED précédents.
De façon générale, je considère que la familiarisation avec la MISA, même si ce n’est que dans le cadre d’un exercice, est l’apprentissage qui m’a le plus donné l’impression d’avoir réellement acquis des compétences pratiques dans mon programme de DESS. Bien qu’intéressée par les postes en technopédagogie, je me sentais totalement incompétente à élaborer du matériel pédagogique. Aujourd’hui j’ai l’impression d’avoir à ma disposition un outil solide, que je ne maîtrise certainement pas, mais qui me fournit une démarche.

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